Les trois enfants adoptés du capitaine (er-te) Alfredo Rossi et le Président de l'AALE de Puyloubier
L’Amicale de Puyloubier, du Pays d’Aix et de la Sainte Baume était informé des obsèques du Capitaine(er) Alfredo ROSSI le vendredi 5 août 2022 au cimetière de Mimet (13) village dans lequel il s’était retiré par le Lieutenant-Colonel (er) Jean-Pierre PAULIN qui avait été son chef.
L’intéressé qui avait longtemps servi au sein du SMFELE y compris à titre civil avait rompu les liens avec notre Institution et ne faisait partie d’aucune Amicale Légion.
Néanmoins dans la mesure où nous pouvons être disponible et pas trop éloigné nous nous efforçons d’être fidèle à notre code d’honneur pour honorer de notre présence le jour ou un de nos camarades rejoint sa dernière demeure.
Une brève cérémonie religieuse s’est déroulée dans le cimetière en présence de ses enfants dont Vincent son fils qui avait fait le voyage depuis l’Australie et des membres de sa famille.
Adieu Alfredo et condoléances à sa famille.
Jean-Claude Pierron, président de l'AALE de Puyloubier.
"Quand je ne serai plus là, relâchez-moi, Laissez-moi partir, J’ai tellement de choses à faire et à voir. Ne pleurez pas en pensant à moi, Soyez reconnaissants pour les belles années, Je vous ai donné mon amitié, Vous pouvez seulement deviner Le bonheur que vous m’avez apporté. Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul. Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine. La confiance vous apportera réconfort et consolation. Nous serons séparés pour quelque temps. Laissez les souvenirs apaiser votre douleur, Je ne suis pas loin, et la vie continue... Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai, Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là, Et si vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement La douceur de l’amour que j’apporterai. Et quand il sera temps pour vous de partir, Je serai là pour vous accueillir. Absent de mon corps, présent avec Dieu. N’allez pas sur ma tombe pour pleurer, je ne suis pas là, je ne dors pas, Je suis les mille vents qui soufflent, Je suis le scintillement des cristaux de neige, Je suis la lumière que traverse les champs de blé, Je suis la douce pluie d’automne, Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin, Je suis l’étoile qui brille dans la nuit, N'allez pas sur ma tombe pour pleurer, Je ne suis pas là, Je ne suis pas mort."
Vincent, fils adoptif d'Alfredo.
Introduction :
Il y a des décès pour lesquels, vous souhaiteriez marquer et afficher un minimum de considération… Le constat est sans appel au point d’oser dire : « Que s’il semble que ce n’est que justice d’être égaux devant la mort, il n’en est pas de même quant aux obsèques proprement dit qui eux sont très différents d’un décédé à l’autre et pour de multiples raisons qui n’est pas nécessaire d’évoquer ici sans entrer dans une polémique absurde et obligatoirement malsaine…
Constat :
Après la disparition soudaine et inattendue de l’ancien adjudant-chef Daniel Brulas, c’est le capitaine (er-te) Alfredo Rossi qui vient de nous quitter.
Epilogue :
Ils avaient entre-eux de nombreux points communs, entre autres, celui d’avoir été « aux services des autres » dans une forme de mission de solidarité au sein de notre Foyer d’entraide ; ils en étaient les comptables incorruptibles qui forcaient l’admiration de tous par leur discrétion et leur efficacité.
Alfredo Rossi, officier étranger d’origine italienne faisait partie de ce que la Légion savait faire de meilleur et j’ai en mémoire cet homme exceptionnel, discret, ce genre d’hommes que vous avez la chance de rencontrer au cours de votre courte vie et qui vous laisse une empreinte indélébile.
Alfredo Rossi a rejoint Daniel Brulas et je me souviens de l’admiration que portait ce dernier pour son capitaine qui l’impressionnait et lui servait d’exemple.
Tous deux étaient seuls à la fin de leurs existences et s’ils n’avaient absolument pas la même manière de vivre, de nombreux points communs et en particulier une horrible solitude étaient leur lot quotidien et commun.
Inscrits à aucune amicale, ils avaient rompu les liens avec notre institution ainsi qu’avec la société civile au point de vivre retranchés.
Conclusion :
Sans donner la leçon, ces deux décès nous rapellent que notre vie « après-Légion » est éphémère et que si nous sommes imprégnés de belles valeurs et de bonne volonté à faire face à l’adversité, il n’en reste pas moins vrai que parfois la vie vous joue de vilains tours insupportables !
Des Amicales légionnaires de cette Légion des Anciens étaient là pour leurs obsèques, elles ne pouvaient laisser partir ces magnifiques serviteurs de notre communauté sans leur dire un dernier « A Dieu ». Reconnaissance et respect !
Mais quand même... Il y avait bien peu de monde pour les accompagner à leur dernière demeure…
CM